Condrieu Infos : Edito de décembre

Publié le par TCorompt,Maire de Condrieu,conseillère régionale

 

 

 

 

On dirait le Sud

 

 

 

 

En 2OO7, le conseil municipal décide de préempter l’immeuble « Bérut » place du marché aux fruits, pour éviter l’installation d’une nouvelle banque et maintenir une activité vitale pour la commune.

 

L’acquisition réalisée, après les travaux de mise en conformité, l’immeuble est divisé : l’étage est revendu à un promoteur qui fera des appartements et le rez de chaussée sera acheté par Mme Benayoun et Mr Chaumarel qui installeront leur fonds «  bar – restaurant on dirait le sud ».

 

 En juillet 2008, nous signons devant le notaire les actes concrétisant notre accord, d’une part, un bail sur 15 ans avec un loyer qui couvre les intérêts de l’emprunt contracté par la collectivité, d’autre part, une promesse de vente pour l’acquisition des murs, avec un paiement mensuel, qui couvre le capital de cet emprunt. Nous avons veillé à protéger les droits de la commune. "Au terme des 15 ANS,  la commune aura récupéré, capital et intérêt, la totalité des sommes engagées. Par ailleurs, en cas de cession du fonds, la clause de préférence, introduite à notre demande, fait de la commune l’acquéreur prioritaire afin de maintenir la vocation et l’activité des lieux."

 

En début d’été 2010, les exploitants me font connaître leur intention de cesser leur activité. Ayant créé leur fonds, ils peuvent le mettre en vente, c’est ce qu’ils décident de faire.

 

De suite, je me rapproche des professionnels : la chambre de commerce et d’industrie, le Parc du Pilat, les professionnels de la restauration, afin d’envisager au mieux le devenir de ce commerce.

Le 18 octobre,  je réunis les conseillers municipaux, et, ensemble, nous examinons  la situation. Nous nous posons la question, quel serait le bon profil des repreneurs pour que l’affaire fonctionne ? Nous nous entendons sur un profil type : un binôme où l’une des personnes exercerait le métier de cuisinier, la deuxième ayant les compétences accueil et service. Sur notre territoire, les affaires qui se développent et perdurent ont ce profil.

 

 Mi-octobre, je reçois le courrier officiel des exploitants, me précisant leur intention, ce courrier, est accompagné du compromis de vente signé avec le candidat, repreneur éventuel

 

Le 29 novembre, le conseil municipal confirme, qu’il faut s’assurer de l’avenir de l’activité, qu’il faut, pour cela un repreneur qui soit un cuisinier professionnel.  Le conseil municipal, constatant que le repreneur ne remplit pas ces conditions, décide d’activer la clause de préférence et d’acquérir le fonds dans les conditions du compromis.

 

La reprise du fonds est envisagée par un couple répondant aux conditions. Les formalités à réaliser ne permettent pas une réouverture immédiate. Celle-ci est envisagée pour le Printemps.

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article